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Nadei Kouzma

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Message par Nadei Dim 28 Nov 2010 - 14:38

Tout ce qui est présenté en italique dans l'histoire faire référence à moi (la personne derrière le personnage) et non au narrateur. C'est important pour comprendre les subtilité, car un narrateur interne peut mentir sans le savoir et tout (vous avez passez vos cours d'analyse de roman, alors je vais en rester là); c'est d'ailleurs le cas dans notre situation, alors faites attention :3 Bonne lecture! Et suicidez-vous pas en plein milieu...

Prénom: Nadei
Nom: Kouzma
Surnom: ...

Âge: 31 ( 12-8 )
Sexe: Masculin
Race: Démon
Attributs raciaux: Régénération > 9000

Fonction/Métier: Dieu en Devenir
Groupe/Organisation: Makars
Arme(s):Une épée large et une fourche
Pouvoir(s):Aucuns
Don(s) particulier(s): La 'voix'


Description physique: Pour son âge, il a l’air carrément trop jeune –il devrait avoir l’air de 15 ans, et il fait tout juste un huit ans un peu grand pour son âge. Cela viendrait (source : mère) du fait qu’il se régénère particulièrement vite, ce qui retarde le vieillissement des cellules. Il avait autrefois de petites ailes qui ne sont plus maintenant qu’une grande cicatrice foncée dans son dos. Il a des yeux d’un bleu laiteux, comme s’il n’avait presque pas de pupille : pour peu, on le croirait aveugle. Ses yeux, d’ailleurs, sont trop grands pour son visage, lui donnant un air enfantin. Ses cheveux auburns sont raides comme de la paille et sa peau, d’une couleur tirant sur le calciné, est très épaisse et rugueuse : il porte toujours le minimum de vêtements possible et ne met jamais de souliers. Il a l’air musclé pour un garçon de huit ans, mais sans plus : il est loin d’être le plus fort des siens, et ça se voit. Il a une petite corne sur son front, qui continuera de pousser en même temps que lui grandira.



Description psychologique: Il est considéré comme étant un ‘peu’ fou sur les bords, mais disons simplement qu’il a beaucoup trop de volonté pour son propre bien –et celui des autres. Il a tendance à toujours trouver un moyen de faire en sorte que les autres fassent ce qu’il demande, et donne l’impression d’être très amical : faut pas se laisser tromper, il ne voit juste pas de nuances entre les termes ‘ami’ et 'sous-fifre’. Il est de nature assez sadique et considère la douleur comme une seconde voix dans sa tête (qu’il n’écoute pas, mais quand même). Il est immortel (jusqu’à preuve du contraire, du moins) et compte devenir un Dieu, cherchant à mettre les mondes sous son pouvoir pour mieux usurper la place d’Ashann. Il refuse de se battre contre les gens qu’il estime faible.

Nadei vient en fait d'un autre monde; en traversant une frontière interdite, il pensait arriver en la terre D'Ashvaara, où règnait le Dieu Ashann. Apparement, ce dieu l'avait comprit -et l'a envoyé dans ce monde à la place. Nadei est toutefois trop égocentrique pour remarquer quoi que ce soit.





Biographie: *le guide de la parfaite famille du démon, A.K.A. comment bien utiliser vos pouvoirs de succube sur votre mari ayant trop de prétendantes et n’étant pas reconnut pour sa fidélité*

Une famille parfaite de démon, ça n’existe pas. Pour le simple fait, premièrement, que la notion de famille est assez évasive : étant de nature prompte aux pourparlers ratés et aux éclatements de, euhm, colère, les familles de démon sont destinées à ne survivre que très peu de temps. Il y a deux options qui s’offrent à un couple : soit une querelle fera en sorte que le couple se séparera pour de bon (ce qui explique les familles autant defois reconstituées) ou créera un veuf ou une veuve. Charmant.

Autre problème : étant donné que l’honneur est quelque chose de primordial dans la plupart de nos clans, il va de soit que les ‘relations’ vont de même. Pour une démone, être l’amante du chef du village est très prisé : pour un démon, dormir avec le plus de filles possible (surtout les plus belles, mais aussi les plus fortes, etc.) permet d’acquérir une certaine renommée. Il ne faut pas y voire une déformation de la société, un vice qui détourne le cœur vers le mal et cause du tors (même s’il en cause, croyez-le) : c’est un comportement totalement accepté chez nous.

Enfin, ‘chez-nous’ excluant chez nous. Ma mère a trouvé le moyen de mettre fin aux disputes. Le truc pour les éviter : prouver que l’on a TOUJOURS raison (a.k.a. ne jamais être froissé soi-même) et toujours avoir raison d’une manière telle que l’autre parti ne peut vouloir en être froissé. Le meilleur truc pour attirer le meilleur spécimen mâle des environs : savoir bien cuisiner. Ensuite, il suffit plus ou moins de le rendre dépendant à cela (la chambre à coucher : un traumatisme d’enfance, vaut mieux passer par-dessus) de manière à ce qu’il ne puisse supporter de faire lui-même ses repas plus de deux jours d’affilés. Étant donné qu’il ne cherchera plus à aller voir ailleurs à partir de ce moment là, il ne reste plus qu’à éliminer le reste de la compétition, et le tour est plus ou moins joué. Ce truc ne marche peut-être pas pour tout le monde : ma mère était très douée. J’ai appris d’un grand maître.

Un autre concept associé aux familles de démon –en général, toujours- est la quantité d’enfants. Les démons vivent relativement longtemps, donc ont amplement le temps de construire une famille nombreuse (avec leur passion du moment), ce qui semble d’ailleurs être favorable, vu le nombre de jeunes démons mourants pour des histoires stupides (se battre avec son père six fois plus gros que soit pour un jouet volé), des erreurs de jeunesses (voler la femme du chef) et la guerre. Une femme peut facilement avoir une dizaine d’enfants et n’en voir que la moitié dépasser la trentaine, et la moitié seulement mourir après elle.

C’est donc pourquoi il semble étonnant de dire que je sois enfant unique. Surtout si l’on considère que mes parents ont toujours été ensembles. Ce n’était pas parce qu’ils n’aimaient pas les enfants, pourtant : mes nombreux serviteurs n’étaient pour la plupart pas beaucoup plus âgés que moi, et vivaient avec nous (lire ici : il a des frères et des sœurs). Étant le seul héritier de ma famille (non, vraiment, c’était juste le plus jeune, je vous jure), on me montra d’emblé à me comporter comme tel :ordonner à tout le monde d’exaucer le moindre de mes caprices –au point que je n’aie plus besoin de les formuler- et penser qu’il est normal –voir, que ça leur fait plaisir- de les exaucer. (la seule chose qui lui ait permit de survivre à son enfance étant qu’il soit mignon, et donc le chouchou de sa mère, ce qui explique l’influence que cela avait sur son père et, par intérim, sur le reste de la famille)

La guerre. C’est une plaie pour la plupart des régions de Takaenoss (son monde d'origine. Posez pas de questions.), il est vrai, mais contre toute attente (étant donné que nous vivions dans un village exclusivement composé de démons s’entraînant à la bataille et racontant leurs exploits de guerre), notre village isolé du reste du monde –littéralement- resta loin des affres de la guerre. Ici, on ne vénérait la force que pour le simple plaisir de vénérer la force, on ne tuait que pour le plaisir de tuer et pour l’honneur, parfois : rien d’autre ne pouvait mieux justifier la violence que le ‘j’en avais envie’.

C’est donc ainsi –plein des fables de mon pays, avec des belles morales ajoutés comme ‘que les plus forts vainquent’ et ‘violer la femme d’un autre, c’est mal quand il est moins fort que toi’- que je commençai à penser que s’entraîner, ce n’était pas juste une excuse pour suer et faire des ‘humphs’ à qui mieux mieux. L’évidence était là, pourtant : il semblait que jamais je ne pourrais devenir aussi fort que mon père. Impossible, jusque là, de pouvoir espérer monopoliser ma mère (elle s’occupait toujours de moi, mais mon père avait la priorité, ce que je n’apprécie guère, ayant l’habitude de toujours avoir tout ce que je veux sans le demander). Je devais avoir encore vingt ans la dernière fois que j’ai essayé de me mettre sur le chemin de mon père ; c’était facile pour lui de me battre. Simplement parce qu’il était plus fort : c’était comme ça pour tous ses combats. Il frappait fort, vite, histoire d’affaiblir l’ennemi et de le mettre à terre avant que lui ne le fasse. Et moi, je suis particulièrement petit. Ma mère m’avait toujours dit que cela venait de son côté de la famille, et qu’elle aussi avait mis du temps à grandir.

Autre détail important : la faculté de régénération. C’est quelque chose d’inhérent à toutes les espèces (autrement, la moindre coupure deviendrait une cicatrice permanente), mais de particulièrement présent chez les démons. Heureusement, étant donné le nombre de bagarres qui laisseraient des balafres monumentales autrement! Par contre, comme tout autre don donné par la généreuse nature (lire ici : les Dieux), il ne sera pas équivalent pour tous ses membres. Par exemple : tous les humains sont stupides (non, allez pas croire qu’il a des préjugés ou quoi que ce soit, c’est juste un, eum, exemple), mais certains le sont définitivement plus que d’autres. Le truc, c’est que du côté de ma mère, les gens ont tendances à très bien se régénérer, et j’ai hérité d’une capacité STUPIDEMENT élevée pour ce faire (quoi de mieux à offrir à quelqu’un qui ne sait pas quand arrêter? Hein? Rendez-le capable de lancer des rayons lasers par les yeux, tant qu’à faire). Et mes cellules se multiplient très bien; pas question de cellules qui vieillissent ou de peau qui ride, ah non. Ce qui, d’ailleurs, ralentit –apparemment- la croissance des jeunes hommes. Je vous le dit! Je ne suis pas petit, c’est tout simplement que je n’ai pas encore atteint le 6’ 2’’. Pourquoi cette mesure, exactement, que vous vous demandez : mon père mesure 6’ 1’’. Étant en tout point meilleur que lui (ou en voie de le devenir), il est clair que je ne peux être plus petit ou égal à lui. Tout cela n’est qu’une question de temps. Malheureusement, je ne suis pas très patient. Enfin, c’est relatif : plus qu’un chat voulant se faire nourrir.

En voyant que tant que ma croissance ne serait pas une histoire réglée il m’était impossible de surpasser mon père en terme de force –tous mes autres opposants ayant déjà abdiqués-, il ne me restait qu’une seule solution : supporter ses coups, aussi longtemps qu’il le faudrait pourqu’il tombe de lui-même. Quelqu’un de plus raisonnable aurait essayé de devenir assez résistant pour pouvoir supporter plus de coups que son adversaire en était capable, mais pas moi. Je voulais le voir tomber de lui-même. Ce ne serait pas vraiment ma victoire : il serait le seul à se vaincre, mais ma satisfaction en serait plus grande.


*L’art du combat ou comment rester mignon en étant un grand brûlé estropié*


Lorsque l’on est un démon, l’on tient un tant soit peu à sa fierté. Enfin, relativement : ce qui vous rendra fier ne sera peut-être pas la même chose que le voisin, mais il est détestable de laisser les autres nous voir en position de faiblesse. Dans mon cas, le concept même de l’entraînement relevait d’une couardise grave. Peut-être parce que je ne voyais jamais mon père s’entraîner –autre que pour donner une raclée aux jeunes du village. Aussi, lorsque l’on ne veut absolument pas se faire surprendre en train de s’entraîner dans un village ou le moindre petit bruit étranger peut attirer un essaim de curieux, il est important de bien choisir sa location. Dans mon cas, le choix s’avéra à la fin ne pas être le plus judicieux (les montagnes, ça fait écho), mais était effectivement, à première vue, le meilleur choix.

Je marchai au début pendant une longue journée et une bonne partie de la nuit; non pas parce que j’avais un but précis, mais plutôt parce que je ne savais pas vraiment où m’arrêter. Il me fallait juste le bon endroit. Je m’arrêtai près d’un cours d’eau glacial, qui coulait doucement depuis une des cimes éloignées; je m’apprêtai donc à ramasser du bois sec pour faire un feu. Il me vint à l’esprit qu’il aurait peut-être mieux valut remettre cette tâche au lendemain, mais je me suis justement dit que je devais surmonter ma fatigue. Je me suis mis à ramasser du bois et à l’empiler jusqu’au petit matin, vers midi même : au départ, je m’étais donné comme objectif de le faire jusqu’à ce que je m’écroule, mais il était évident que je devais arrêter avant, étant donné que ma pile était aussi large qu’une charrette et bien, bien plus haute que moi.

Première partie de l’entraînement : résister au sommeil. Pas que les gens qui dorment sont faibles : disons plutôt que c’est du temps perdu, temps qui devrait être consacré à l’entraînement des prochains jours. Étrange comment un entraînement peut être instauré en vu de pouvoir exécuter d’autres entraînements. Passons. Le feu crépitait doucement, alors que je m’efforçais à le fixer. Un tison crépita et vint se coller à ma peau.

Deuxième partie à l’entraînement : endurcir la peau. Parce qu’un peu de soleil peut la brûler, un peu de froid peut former des engelures, qu’une égratignure pique et que tout cela déconcentre. La concentration est importante pour l’entrainement. Aussi, les vêtements sont superflus, puisqu’ils servent à protéger la peau. Bon, d’accord, je suis un peu pudique quand même, mais il n’y a personne dans les environs. Je commençai par m’écorcher un peu la peau. Les écorchures font mal, piquent là ou la peau cicatrise, et ce trop vite pour garder le compte. Le problème ne vient pas de l’écorchure elle-même, mais plutôt du tic qui l’accompagne. Vous savez : celui qui vous fait à demi fermer un œil et serrer des dents. Je savais qu’il faudrait plus que des cicatrices qui disparaissent instantanément pour épaissir le cuir de la peau.

Troisième partie de l’entraînement : ne pas froncer devant la douleur. La meilleure manière d’en juger reste encore de ne pas s’infliger soi-même la douleur. Voir même, de tester une douleur plus vive, plus longue peut-être. C’est dans cette perspective que je m’installait directement dans le feu. Laissez-moi vous dire que la douleur vous fait instantanément pleurer –mais il ne faut pas s’inquiéter, vous pouvez mettre ça sur le compte de la fumée. Le problème lorsque l’on se régénère, c’est que le feu ne peut pas vraiment vous abîmer – il ne fait que vous faire souffrir indéfiniment. Je m’évanouis probablement pour la première fois à ce moment-là; je me suisréveillé le soir, et du feu, il ne restait que des braises. J’étais incapablede me lever : c’est ma volonté seule qui me permit de me glisser près du cours d’eau. Enfin, disons plutôt que la providence m’amena au cours d’eau, puisque tout ce que j’essayais d’accomplir, au départ, c’était de m’échapper de l’odeur de chair calciné. Je glissai donc dans une eau tellement froide que je cru bien perdre connaissance à nouveau; au lieu de quoi, je vis simplement plusieurs points noirs se former devant moi.

Quatrième partie de l’entraînement : vaincre l’engourdissement des membres. Parce que oui, lorsque vous allez longtemps dans un endroit chaud et ensuite dans un endroit froid, vos membres s’atrophient, figurez-vous. Je ne l’aurais pas cru, moi-même, sans l’avoir expérimenté. Lorsque je suis enfin sortit de l’eau, pétrifié de froid, je fût emplis d’effroi ( ce n’est pas tout à fait vrai, mais ça rime, alors…) en voyant que j’avais de la compagnie. Des animaux sauvages. Une chose à savoir : dans la région, plus ils sont petits, plus ils mordent fort. Comment chasser un animal affamé lorsque vous tenez à peine debout? En rampant. Peu importe, tant que vous extirpez assez de volonté pour vous battre.

Cinquième partie de l’entraînement : la volonté. Oh, et la patience est une vertu. J’aurais pu abandonner après m’être fait attaquer par des animaux. J’aurais pu vouloir me reposer. Au lieu de quoi, je fis exactement le contraire de ce que me corps me demandait. Je retournai au feu, si longtemps que la chaleur faisait presque partie de mon corps craquant avec le bois. Puis, de retour dans l’eau, où ma peau fendait, se durcissait en perdant de sa chaleur. Et ainsi de suite. Jusqu’à ce que la douleur me semble moins affreuse. Ou peut-être simplement me rappelait-elle que je ne m’étais pas encore tué, et cela m’apportait un grand réconfort. La douleur que j’éprouvais signifiait que j’étais toujours en vie.

Dernière partie de l’entraînement : maîtriser la voix. Il m’apparut après un moment que la douleur, après de très longues périodes où je supportais la même douleur, produisait un son. Comme un bruissement permanent qui s’étirait furieusement dans mon esprit, altérant mes pensées. Au début, il était faible, mais au fur et à mesure que ma fatigue grandissait, il devenait de plus en plus fort et impétueux. Je décidai donc de la maîtriser une fois pour toute. À ce moment, je compris que mon entraînement supposé me mener à l’entraînement –l’endurcissement de la peau et l’affaiblissement des sens, dans un sens- constituerait dans mon cas le vrai entraînement. Devenir plus fort?Pouvoir encaisser plus de coups? À quoi cela peut-il bien servir, lorsque vous pouvez dire à votre corps que la voix de votre douleur n’existe pas et que vous guérissez instantanément? (on dira ce qu’on voudra, il n’est peut-être passi bête que ça? M’enfin, l’application est douteuse…) Je me suis donc dit–avec plus ou moins de réflexion étant donné le nombres de jours que j’avais passé sans dormir- qu’il ne me resterait qu’à produire plus de son. Et le calmer par moi-même; produire autre chose de plus fort. Je pris donc l’intégralité de ce qui me restait de bois sec et constituai un feu avec, la chaleur étant désormais insupportable. J’étendis mes ailes au-dessus du feu, attendant. Les poils fins du duvet de mes ailes roussirent, pour repousser et reprendre en feu. Puis, la peau se craqua, fendilla –pas une fois, je ne m’en préoccupai. Je savais où étaient mes blessures; il ne faut pas croire que je ne sentais plus rien après tout ce temps. Je devinais avec une précision presque due à l’hallucination les endroits où la peau noircissait. Après un moment – ou quelques heures- mes poils ne se régénéraient plus. Ensuite vint ma peau. Je sentais une douce fièvre monter en moi, alors que la mélodie de ma douleur n’était plus qu’un faible bourdonnement dans un coin de mon esprit, docile et ronronnant. On aurait dit qu’il attendait le bon moment pour revenir à lacharge. Et il le trouva. Cela se passa très rapidement : la peau cessa de se restaurer. Les ailes de démons –les miennes, en tout cas- sont des œuvres d’art, dont la charpente est aussi fine que des souliers de verre. Elle est plus robuste aussi, mais il y a des limites à ce qu’elle peut supporter : les flammes s’attaquèrent à l’email d’un coup, transperçant les os alors que la voix de ma douleur traversait mes lèvres en un hurlement déchirant.



* La Guerre – état ou nature? *

Je ne sais pas combien de temps dura mon sommeil. Ce que je sais, c’est quand me réveillant, je n’étais plus tout à fait le même. Je savais n’avoir mal nul part, je ne ressentais aucune douleur, mais la voix était là. Définitivement accrochée à la paroi de mon esprit. Il ne me restait plus qu’à pousser un hochement d’épaule. La voix aurait beau protester– cela n’y changerait rien.

Le premier à s’inquiéter fût mon père –décrétant que ma mère était bien trop douce à mon égard, et que mon mutisme doublé d’un étrange sourire quant aux circonstances qui m’amenèrent à être retrouvé seul dans la forêt, sans grande protection, ne laissaient rien présager de bon. Ma mère balaya ses protestations d’un haussement d’épaule. On n’en su rien à ce moment là, mais ma mère –nous ne l’apprendrions que plus tard- était proche de sa fin, et le savait pertinemment. Les femmes de notre famille, comme je l’ai déjà expliqué plus haut, étaient particulièrement fraiches, indépendamment de leur âge. À ce rythme, même pour un démon vivant particulièrement longtemps, 240 ans, c’est quand même 50 ans de plus vieux que le plus vieux des démons des alentours –tout en conservant une étonnante figure de jeunesse. Il y a des choses, dans la vie, qu’il vaut clairement mieux ignorer. Le choc a plongé mon père dans un état comateux, puis il a supprimé cette information de sa mémoire. Cela veut mieux que d’avoir l’impression de s’être fait avoir.

C’est à partir de ce moment là que l’envie de l’ailleurs m’a prit. [Ok, genre, pour les DUCONS qui comprendraient pas la sensibilité de l'âme de mon personnage, le lien avec sa mère, c'est que c'est elle qui liait sa famille et qu'un coup qu'elle est morte, il a eu envie de partir. Il faut en deviner une partie, mais quand même, suite logique s'il-vous-plaît...] Pas parce que j’avais envie d’aller voir le reste du monde, ou même parce que cela m’était maintenant insupportable de rester là ou j’étais : ce qui m’intéressait plus que tout, c’était le combat. Ou plutôt, la douleur. Me prouver qu’elle n’existait pas, n’avait jamais existé ailleurs que dans mon imagination. Alors je suis partit. Je suis allé loin de mon village, là où le chemin me portait, et me conduisit vers un ailleurs plutôt étrange. Si la plupart des mots que nous parlons sont les mêmes –et par là, je veux vraiment dire la plupart des mots- la manière de les dire est vraiment différente. Disons que je veux dire ‘J’ai bien mangé ce matin’. Il y a plusieurs manières de la dire dans mon village. Quelques exemples :

-J’ai bien ce matin mangé.
-J’ai bien Heute mangé.
-Ce matin ai je bien mangé.

Et ainsi de suite. Vous comprenez le principe. Les mots utilisés par les autres me sont familiers, mais ceux que j’utilise ne le sont pas toujours les même. Hors, dans les autres endroits, leur manière d’agencer les mots n’est pas du tout la même. Passons. Ils ont bien droit à leurs us étranges –je tenterai de préserver ma culture une autre fois. Tant que l’on se comprend, tout va bien. Et dans le pire des cas, ce qu’ils racontent ne m’intéresse pas toujours tant que ça…

C’est à l’extérieur des limites bien protégées (reculées serait plus approprié) de mon enfance que je découvrit la signification souillée du mot guerre. Cela n’a plus rien à voir avec l’honneur. On ne se bat pas avec les nôtres, mais contre les autres : si détruire les plus faibles permet d’atteindre les plus fort, alors tant mieux. Ce qui, selon moi, est complètement dénaturé. je pris donc comme tâche d’enseigner aux peuples du monde la vraie signification du combat – en punissant les envahisseurs étrangers qui s’attaquaient aux personnes sans défenses.

C’est ainsi que commença ma première bataille (et victoire) contre ce qui semblait être un rassemblement plus ou moins organisé de personnes armées. Habituellement, la vue d’un petit démon ne les arrête guerre (je ne sais toujours pas de quel petit démon ils parlent, par contre. Hallucinations?), mais une fois que celui-ci est criblé de flèches et bouge encore en riant (c’est probablement un restant de la voix de la douleur. Je ne peux m’empêcher de rire d’un rire dément, parfois. Vous saviez que rire augmente le taux d’oxygène dans le cerveau? Intéressant.), ils semblent être refroidis. Ceux qui ne s’enfuient pas en dégageant de drôles d’odeurs finissent par mourir, d’une manière ou d’une autre. Mon avantage, c’est le temps, parce que je peux me permettre d’en prendre sans me fatiguer, et pas eux.

J’ai donc continué ainsi, en refusant toutefois tout contact avec les villes trop bien protégées qui demandaient mon assistance. Parce que ceux qui les attaquaient étaient de forces égales : en quoi avaient-ils besoin de mon assistance? Quoiqu’il fut rare que j’aide vraiment qui que ce soit. Enfin, peut-être par extension. Il me vint toutefois à l’esprit que l’inverse devait forcément exister – des gens de mon peuple qui attaquaient les autres peuples de manière basse, sans honneur. Aussi, je me suis rendu vers la frontière entre Takaenoss et… l’autre truc là (La géographie n’a jamais été son fort). C’est là que j’ai vu les pires scènes de pillage. Pourquoi voler des objets sans valeur, de la nourriture bon marché, tuer des âmes sans histoires qui n’améliorent pas votre réputation?

Tout cela m’était étranger, et je me lançai dans les batailles sans plus vraiment faire attention à qui je tuais. Je passais la plupart du temps d’un camp à un autre, cherchant ceux qui étaient les moins dignes dans les rangs. Je savais qu’en ce faisant, je perdais de ma propre réputation –ils étaient tous pour la plupart de piètre guerriers-, mais cela importe peu dans les régions ou personne ne vous connaît. Enfin, jusqu’à un certain point. La rumeur d’un démon sanguinaire qui décimait ses propres confrères était tout de même assez marquante pour se rendre jusqu’à mon village: c’est apparemment à ce moment là que mes serviteurs (frères) décidèrent de partir à ma recherche. Je n’en eu vraiment conscience que plus tard, mais passons.

Il y eu un temps où les ennemis vinrent directement à moi, parfois seuls ou en petits groupes, leurs visages me disant vaguement quelque chose –mais comment cela était-ce possible, quand je ne laissais pas grands survivants derrière moi? Il était vrai qu’ils étaient plus doués que la plupart de mes victimes –hum, adversaires-, et donc, qu’ils devaient être plus honorables en un quelconque point. Des généraux venus venger la mort de leurs soldats? Peu importait.

Ce n’est plus tard, comme je l’ai mentionné, lorsque je revint près de chez moi et rencontrai mon père, que j’appris qu’ils étaient vraiment mes serviteurs (frères) partis à ma recherche. La nouvelle de leur mort était parvenue au village bien avant mon arrivée, et le fait que je n’ai pas nié les avoir rencontrés sembla mettre mon père hors de lui.

C’est lui qui déclara le duel, ce qui ne s’était jamais vu avant, autre que pour ses élèves et ses amis. Des duels amicaux. Là, il en était autrement. Il arborait l’arme familiale, les ailes ouvertes et tendues vers les cieux infinis. Un combat à mort? Pourquoi pas. Je ne pouvais pas mourir, et il me paraissait que mon père non plus ne pouvait pas se permettre de mourir. Un combat pour l’éternité, donc. Cela me paraissait bien sonner. Il frappa. Longtemps. S’éleva dans les airs –sachant que je ne pouvais le faire depuis longtemps- et s’abattait sans relâche. Le sang coulait, puis les plaies se refermaient. Je souriais de le voir s’y acharner, plus qu’à l’habitude : j’étais emplis du sentiment d’un travail bien accomplis. Plus je souriais, pourtant, et plus cela semblait le mettre dans une fureur noire.

-Tu n’as pas conscience de ce que tu fais? avait-il demandé. J’avais répondu ne pas comprendre de quoi il parlait. Pourquoi t’en prendre aux tiens? Je ne m’en prends ni aux miens, ni aux autres, mais seulement à ce qui me plaît.

C’est plus ou moins à ce moment là qu’il me souleva dans les airs, marmonnant quelque chose à propos du fait qu’ils n’avaient rien faits pour mériter cela, eux. Apparemment, il n’aimait pas la perspective de perdre ses fils pour garder simplement le plus demeuré d’entre eux. De quels fils il parlait? Probablement le produit d’une maîtresse. Ou peut-être que ma naissance avait empêchée celle d’une future progéniture? Je n’avais jamais posé la question, et maintenant ne semblait pas être le bon moment. Je sentis mon nez s’écraser contre le sol poussiéreux et le sang couler de là. Heureusement que j’en avais une grande quantité. Le genou de mon père s'enfonçait dans mes côtes jusqu’à les faire craquer, comme s’il persistait à y mettre tout son poids pour m’empêcher de bouger. Je sentis également une main se poser sur les tissus sensibles de mes ailes emplies de cicatrices, pour ensuite m’empoigner plus fermement. Qu’est-ce qu’il faisait?

-Dans la montagne. C’est à ce moment là, n’est-ce pas? C’est là qu’à commencé ta folie. J’avais bien dit à ta mère de te laisser à toi-même, de te laisser mourir si c’était ce que tu voulait. Décidément, mon père en avait gros sur le cœur. Essayait-il de rejeter sur quelqu’un d’autre une faute qu’il s’attribuait à lui-même sans vouloir le formuler tout haut? Je ne vois pas de quoi il parlait. Fou? Je n’avais jamais vraiment remarqué, et certainement que si j’étais fou, j’aurais été le premier mis aucourant. Il tira. Tira de toutes ses forces. Marmonnant quelque chose. Je te laisserai aller. Je n’ai pas le choix; tu es son fils. Mais au moins, au moins, explique pourquoi. Comprend tes erreurs. À ce moment-là, j’arrêterai.

Une technique très connu, que le ‘faire mal à l’adversaire jusqu’à ce qu’il abdique'. Seul problème : je ne ressens pas la douleur. La petite voix à l’intérieur de moi se fait très muette. Probablement qu’elle sait que ce n’est pas le temps de se manifester. Alors j’attends, et lui perd patience. Il tort, il tire, il force, jusqu’à ce que la peau sous ses doigts devienne blanche, qu’elle se fendille, et puis, que l’os s’arrache complètement, les tendons suivant avec dans un bruit de déchirement à vous en retourner le cœur.

Il bondit en arrière, comme horrifié de ce qu’il avait fait. Je n’avais jamais vu mon père ainsi, hésitant et sans défense. Enfin, pas qu’il était sans défense à proprement parler, mais disons plutôt qu’il ne m’apparaissait plus aussi certain de lui. Cela me frappa soudain : depuis combine de temps est-ce que j’étais partit?. À en juger par son visage vieillit, quelques années au moins. Je me relevai, à sa plus grande surprise. Son regard semblait me dire qu’il était désolé –qu’il n’avait pas eu l’intention d’employer d’aussi grandes mesures.

-Tu sais, papa, tu m’as appris (c’est la version du récit avec la nouvelle grammaire, ce qui explique pourquoi la phrase est compréhensible) que quand on commence quelque chose, il faut toujours bien le finir, peu importe si cela est juste ou non.

Je pris un couteau qui pendait à ma ceinture depuis le début des temps –et qui m’avait sérieusement entaillé lorsque j’étais contre le sol- et agrippai fermement mon aile brisée de l’autre main. Un coup de couteau bien sec, puis, plus rien. Enfin, quelque chose de brulant dans mon dos, puis, plus rien. Une sensation humide, peut-être, tout au plus. Je lui tendis l’aile avec mon plus beau sourire.

-C’est ce que tu voulais?

Il blêmit sur le coup, comprenant subitement d’où cela venait. La forêt. Il avait comprit, enfin, depuis quand je l’avais surpassé. Et cela, pourtant, ne semblait ni le réjouir, ni l’attrister : seulement de la pitié se lisait dans ses yeux.

-Pour qui tu te prends, Dieu? C’est impossible, de ne rien ressentir, et encore moins de ne pas souffrir de ses blessures. Un jour, cela te tuera. Que tu fasses le bien ou la mal, cela aura raison de toi.

Puis il s’en fut. Sans jamais pouvoir savoir que cette simple remarque allait être le point tournant de ma vie. Enfin, il m’avait fait comprendre ce qui devait être mon futur. Il s’en fut dans la forêt : trois jours plus tard, j’entendis parler du suicide d’un chef de clan dans les commérages des environs, mais déjà, je n’avais plus la tête à vérifier ce genre de chose : mon esprit tout entier était focalisé sur l'autre monde.

La terre de l’avant-dernier Dieu.



*Premier contact avec les elfes, ou comment faire une bonne première impression *

C’est quelques semaines plus tard que je parvins enfin dans les terres promises de l'autre monde, traversant la forêt comme l’on en traverse tant d’autres, sans me soucier du fait que les gens ne sont pas supposés la traverser en sens inverse. En quoi cela pouvait-il me toucher? J’étais toujours parvenus à mes fins, aussi m’était-il possible de revenir sur mes pas quand bon me semblerait : il faudrait des preuves pour prouver que je ne pouvais repasser la barrière de la forêt, hors personne n’en avait, tout comme mon père n’avait pas de preuves qu’il m’était possible de mourir. Je suis donc entré en ces terres inconnues en tant que nouvel immortel pouvant faire fit des lois imposés par un dieu reclus, avec la bonne intention de faire en sorte que celui-ci ne puisse y faire abstraction.

Je rencontrai en premier lieu un village pour le moins charmant, selon mes principes : on y sentait la nourriture –je suis plutôt pointilleux sur le sujet, comme ma mère était une cuisinière émérite et que je n’avais pas conscience de ma faim- et le feu de bois, et les gens arboraient tous des armes sans s’en servir n’importe comment. Déjà un bon début : aussi m’y proposais-je de m’identifier à eux comme étant leur prochain gouvernant. C’est un artisan que je croisai en premier : jamais, dans tous les villages des démons que j’avais parcourus, je n’avais vu d’aussi belles armes de toute ma vie, et bien qu’elles aient toutes été largement trop grandes pour moi, il me vint à l’idée qu’il serait intéressant d’en connaître plus sur leur manière de forger les armes. Je compris bien vite que les démons étaient loin d’être les plus avancés en la matière, bien qu’ils soient de loin (à son avis) plus fort que les elfes, trop grands et élancés vers le ciel à mon goût. Comme les arbres qui poussent trop vite pour profiter de la lumière du soleil, mais qui pour ce faire en oublient de bien faire leurs racines.

Je demandai donc à l’artisan de me faire deux armes : lorsqu’on me demanda lesquelles, je regardai autour de moi et en pointai deux qui me semblaient être les plus appropriées. En ajoutant un ‘de ma taille, de préférence’, histoire de ne pas froisser mon orgueil. L’homme sembla me trouver étonnement plus étrange à ce moment-là, et appela de ses comparses pour échanger quelques mots, leur pointant une des dites armes que je voulais. J’entendis même des bribes de ‘aucune culture, ces voyous’. De quoi parlaient-ils, sans se préoccuper de moi? Je me raclai la gorge et demandai quand l’arme serait prête.

-Pourquoi est-ce que je vous ferais une telle ‘arme’? siffla l’elfe en se retenant manifestement de rire.
-Pourquoi est-ce que vous ne me la feriez pas?

Les autres éclatèrent de rire. Ils avaient l’air de s’amuser, au moins, mais décidément, les elfes ont un drôle d’humour.

-Et bien, par exemple, parce que les démons sont des ennemis de mon peuple de naissance, pour commencer, fit l’elfe, que vous n’avez certainement pas l’argent nécessaire et que nous sommes beaucoup plus nombreux que vous.

-Je n’ai pas d’argent, effectivement, mais je pourrais toujours vous donner une offrande en échange de ces armes. L’aile d’un Dieu, c’est bien suffisant, non?

J’agrippai la dernière de mes ailes, dont je n’avais pas eu le cœur de me défaire depuis la perte de l’autre, et tirai dessus d’un coup sec, ce qui eu pour effet de faire s’agiter les elfes, qui, ma foie, sont des créatures plus sensibles encore qu’il n’y paraît. En quoi cela est-il différent de se couper un orteil gangréneux ou de se couper les cheveux? Il n’y avraiment pas de raison pour s’affoler autant devant quelqu’un qui arrache un de ses membres comme preuve d’achat, tout de même. Et puis, je me lave souvent, donc elle est propre, bien que quelques tissus pendent un peu à l’extrémité. Je leur demandai ce qu’ils comptaient faire, maintenant que j’avais quelque chose pour payer.

Apparemment, valait mieux l’exemple que la parole, et je suis beaucoup plus doué pour recevoir des coups que pour la grammaire. Sauf que vous voyez, j’ai comme mentalité de ne jamais me laisser faire quelque chose que je n’accepterais pas de faire en retour; aussi changeais-je la mise. Le visage de l’elfe devint un peu plus blême, alors qu’il acquiesçait à ma demande en me demandant des détails sur ce que je voulais. Était-ce parce que le sang de ses amis tâchait son plancher de bois franc? J’avais eu la délicatesse de ne pas en parler. C’est le genre de tâche qui part mal, après tout, alors valait mieux ne pas tourner le couteau dans la plaie.


L’elfe me fit donc une épée large et une –comment avait-il appelé cela, déjà?- fourche, de ma taille et du plus fin artisanat que j’eu jamais vu, en quelques jours à peine : ils sont si bien faits, que l’on dit qu’ils ne s’émoussent jamais et que ces armes ont la propriété de vivre aussi longtemps que celui qui les porte : je fut heureux de l’apprendre, car étant immortel, il m’aurait été désagréable de devoir changer d’armes au fil des siècles et de devoir m’y adapter. ( À moins que ce qu’il y avait à comprendre, c’était que lorsque la lame se brise, leur porteur meurt? À suivre). Étrangement, alors que je lui promis de vanter ses mérites dans le monde entier et de revenir lorsque je le pourrais, il sembla déborder d’un je ne sais quoi d’humilité –comme quoi il ne voulait pas être associé à ma grandeur et me faire faire des détours simplement pour lui. Quel drôle d’humour. Je quittai donc ce village le cœur heureux, en me rappelant par contre que la prochaine fois que je viendrais, je prendrais la peine de leur signifier que j’étais leur dieu en devenir, histoire qu’ils sachent à qui ils ont affaire : j’ai l’impression de faire des cachoteries.

Au cours de mes suivants voyages, les gens ont commencés à me poser des questions sur mes armes –en me demandant souvent si j’étais un fin palais ou un adepte de Gastronomie. Pourquoi mon fin palais aurait-il un rapport avec le fait d’avoir souvent la gastro? Passons. Il est vrai, pourtant, que mon cher premier ami elfe avait des drôles de goûts en manière d’arme : on pourrait effectivement les méprendre pour des ustensiles de cuisine (C’est probablement la seule revanche que l’artisan pouvait se permettre de commettre).


* Aujourd’hui, les événements récents et ma magnificence reconnue par tous *


Il y a de cela deux ans que je suis en ce nouveau monde, et que je me suis permis d’explorer les recoins de ce pays ma foi fort étrange, tout en (assujettissant) apprenant à connaître les peuples autours de moi. Pas une seule trace d’un certain Dieu, par contre. Aurait-il si peur de moi qu’il n’oserait m’affronter, ne serait-ce que pour se présenter à moi? Je comprends très bien sa peur : à force, l’on s’habitue à notre vie, et lorsque l’on est immortel, la pensée de mourir sous la lame d’un autre est effroyable. Par contre, il y a quelque chose que je ne peux absolument pas pardonner à ce dieu : il ne se soucit pas des peuples qui habitent ses terres, pas plus qu’il ne s’occupe des terres qu’il devrait pourtant aimer. N’est-il pas supposé avoir créé tout cela de ses mains? Hors, ses propres créations détruisent ce qu’il a mis au monde.

Le problème avec les dieux, c’est qu’ils ne sont pas clairs. S’il disait simplement ‘je vous ai créés pour vous regarder vous battre et tout détruire, puisque je peux tout reconstruire’, alors cela ferait du sens. Il pourrait aussi affirmer que tout ce qui se passe était prévu depuis le début, par lui et par lui seul. Ce qui n’arrivera pas, n’est jamais arrivé et n’arrivera probablement jamais. Le dieu reste en haut de sa tour, le regard tourné vers autre chose. Comme un animal blessé? J’ai appris à le prendre en pitié, comme un enfant regardant un vieil homme sans comprendre ses souffrances. Il me vint à l’esprit qu’il était comme le forgeron des vieilles histoires de mon peuple (le dit forgeron n’avait pas le beau rôle), qui, en refusant de faire de nouvelles armes pour son peuple qui les avaient utilisés à mauvais escient, avait finit par périr d'un éclat de lame rouillé.

J'entends bien être cette lame rouillée s'il le faut, tenez-vous le pour dit.

Les Makars, Étymologie

Makar: Celui qui porte l'épée. Plus je me suis informé et instruit auprès des gens de ce pays, plus il me semble évident que ce nom leur va bien, autant qu'il me va à moi. De là viens le nom de notre groupe, Makars; nous sommes ceux qui porteront l'épée, non pas pour une cause, mais pour celle, plus grande, de l'honneur de la porter. Comment faire pour rejoindre notre groupe? Impossible. On naît Makar et on le meurt. Je n'ai moi-même d'influence sur ceux qui font parti de mon groupe, autre que la promesse évidente de devenir leur Dieu. Aussi, il peut être considéré que notre groupe -puisque c'est la naissance et le caractère d'un individu qui fait qu'il peut y accéder ou non- est en fait la naissance d'un peuple nouveau, sans frontières évidentes.

Pour le moment.

AshMakar. Ce sera le nom de notre nouvelle terre à tous, celle que nous dirigerons. Je serai le Dieu des Makars, régnant sur AshMakar, comme le Dieu actuel règne sur AshVaara (le nom du monde dans lequel il croit être). Peut-être est-ce le début d'une révolution, ou peut-être est-ce une forme d'oppression (doublé d'un fort sens de l'élitisme). Qu'importe; l'histoire se souviendra de nous comme des héros si nous réussissons notre but. Dans le cas contraire, nous seront les méchants si nous avons assez d’influence et causés assez de répercussions, et cela est avant tout notre but.

Faire changer les choses? Nah.





Objet(s) personnel(s): Rien de particulier


Autre: Il est trop mimi hein :3 Je sais qu'il est vraiment abus dans son genre, mais soyez compréhensif, je l'ai fait fort justement pour pas que les gens se fâchent, de un, et de deux, sa personne entière est une vraie blague. Juste parce que ça a tellement pas de sens de se faire un personnage qui veut devenir dieu. Bon, en même temps, je suppose qu'il n'en tient qu'à nous tous de voir si ça va se réaliser ou non, mais bon. Comme il ne se prend pas au sérieux, ne vous fâchez pas s'il vous ordonne des trucs ou si je vous oblige à faire des choses X3 Prenez-le en riant. Et si jamais ça vous pose problème, faites pas de rp avec moi (radical un peu, mais bon) ou bien informez-moi-en par MP. Merci :3
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Message par Khagami Dim 28 Nov 2010 - 17:48

Hey~ Je te valide avec plaisir, pas besoin de te le dire deux fois. Essais de ne pas mettre le monde trop sans dessus dessous ;P

Non, je plaisante. Arranges toi pour que ça arrive. Bref, tu es validé~~ Amuse toi bien (et viens Rp avec moi)



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Message par Bi-chan Dim 28 Nov 2010 - 19:05

Ta fiche est validée! XD
( J'ai enfin réussi à venir à bout de ton post woot!! )
Tu peux maintenant commencer à Rp :D
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